l’UNESCO sauve les temples pharaoniques en Nubie : Koweït 1964
En 1964, le Koweït a participé à la campagne de l’UNESCO pour la sauvegarde des temples pharaoniques en Nubie. Elle a émis une série de trois timbres-poste au profit du Fonds de campagne.
Après la révolution de 1952, menée par le président Gamal Abdelnasser (dit Nasser), l’Égypte a établi des plans de développement ambitieux. Pour fournir l’électricité nécessaire, l’Egypte a décidé de construire le haut barrage sur le Nil près de la ville d’Assouan dans le sud du pays. Mais le lac du barrage, allait s’étendre sur des centaines de kilomètres en Nubie égyptienne et en Nubie soudanaise.
Le lac du barrage menaçait d’engloutir un grand nombre de monuments pharaoniques, dont 17 temples. Le plus célèbre de ces monuments était le temple de Ramsès II à Abou Simbel et le temple d’Isis à Philae.
Sauvegarder les temples pharaoniques de Nubie
Pour sauver les monuments, l’Égypte a demandé une aide internationale. L’UNESCO a lancé le projet de les démanteler pierre par pierre et de les reconstruire à d’autres endroits, loin des eaux du barrage.
En 1960, l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, a lancé une campagne internationale pour la sauvegarde des monuments de Nubie, dans laquelle trente pays s’impliquent en fournissant une expertise scientifique et des ressources matérielles pour ce projet géant.
Pour fournir les moyens financiers nécessaires à ce projet, trente pays ont émis des timbres-poste commémoratifs avec la mention « sauvez les monuments de Nubie ». Leurs revenus ont servi à financer le projet. Le Koweït était l’un des pays participants.
Temples déplacés hors d’Égypte
La plupart des monuments ont été reconstruits dans des endroits adjacents au lieu d’origine. Mais quatre temples ont été offerts à d’autres pays en reconnaissance de leurs efforts pour préserver les monuments égyptiens.